Les aiguilles étaient si lourdes que la pendule ne pouvait indiquer que six heures et demie

Une pièce de Lucien Vargoz
La Grèce aujourd’hui.
Le sommet d’une falaise.
De l’herbe rase.
Un arbre. Peut-être un olivier.
Un bâtiment aux murs blanchis à la chaux.
Et gris quand l’orage menace.
La mer calmement en contrebas va et vient.
Les vagues s’écrasent sur les rochers.
Des cris de mouettes.
Le ciel au-dessus.
Uniformément bleu parfois.
A l’arrière, un pylône supporte un cercle blanc.
Un cercle blanc mystérieux.
Antoine est assis sur une vieille chaise en paille.
Il est vêtu d’un costume de lin un peu fripé.
Il somnole.
Germaine, sa sœur,
lui apporte sa moussaka quotidienne.
Ferdinand déplace des caisses de bois.
Jérôme attend devant l’entrepôt blanc.
Il se prépare quelque chose.
Plus loin,
Deux femmes observent.
Et le temps… « suspend son vol… »
Un spectacle de Lucien Vargoz
Musique de Jean-Pierre Cohen
Lumière de Jocelyn Pras
Régie de Gilles Damond
Avec
Marie-Pierre Billioud, Monique Buisson, Anne Vivran, Vincent Arnaud, Eugène Giuliani, Lucien Vargoz
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h
04 74 31 50 00